Mis à jour le 16 octobre 2021 par JulieB

Situé au cœur d’Aarhus, à deux pas de l’hôtel de ville et de l’église Saint-Clément, le musée d’art contemporain surnommé ARoS est un bâtiment bien singulier. Impossible de le rater avec son auréole irisée posée sur son toit. Quand l’architecture du musée en elle-même représente une prouesse de l’art contemporain, un dimanche pluvieux s’annonce prometteur.

Un musée de taille

Avec son air de musée Guggenheim « inside-out » et une collection hétéroclite et avant-garde répartie sur dix étages, pas étonnant que L’ARoS d’Aarhus soit le deuxième musée le plus visité au Danemark après Louisiania. Ce musée n’hésite pas à réunir des artistes reconnus, comme Ólafur Elíasson, et d’autres en cours d’ascension comme Michael Dupouy, ou tout bonnement des œuvres du mouvement Cobra, ou de l’école de Skagen.

S’échapper de l’enfer urbain

En des temps plus anciens, Aros était le nom de la ville actuelle d’Aarhus. Il est remis à l’honneur par le musée ainsi nommé ARoS, corrélant le passé et le futur via l’art : ARS en latin.

Si vous y prévoyez une halte, il me faut par ailleurs vous alerter du sens hautement symbolique de votre visite.

Si vous avez foulé le sol de ce musée, oui vous, voyageur imprudent ! Sachez que sans le savoir vous êtes peu a peu remontés des enfers du monde moderne. En effet, le musée fait intrinsèquement référence à La Divine Comédie de Dante Alighieri. Le niveau le plus bas  ne s’appelle pas « Chambre 9 » sans raison…Ainsi, les neuf étages s’enroulant autour de l’escalier renvoient aux neuf cercles de l’enfer, dont la porte est le divinement lumineux panorama dessiné par l’artiste islandais Ólafur Elíasson.

Je vous aurai prévenus !

Quelle est votre œuvre préférée au ARos?