Oslo au coeur de l’hiver

Mis à jour le 8 octobre 2024 par JulieB

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Oslo, capitale de la Norvège nichée au fond de son fjord glacé. La Norvège attire plus pour ses paysages à couper le souffle et sa nature sauvage, mais il ne faut pas pour autant délaisser ses villes. Retour sur ces trois jours à Oslo, durant le mois le plus froid de l’année.

— Oslo Jour 1, Premier contact —

L’arrivée à Oslo

L’aéroport et le mode de déplacement

Nous sommes arrivés à l’aéroport de Gardermoen, relié à la gare centrale d’Oslo par le train: en 26 minutes, toutes les 20 minutes. Un train express (Flygtoget) vous fera gagner 8 minutes, mais coûte deux fois plus cher. Nous nous sommes procuré le ticket pour train régional à une borne automatique, qui nous a ensuite indiqué le numéro de quai et le temps restant avant le prochain train. J’adore! Il est également possible d’acheter le billet dans le train si vous êtes pressés. Le ticket est ensuite valide dans tous les transports en commun d’Oslo pendant 2h30 (information vérifiée auprès du contrôleur). Avec le train régional NSB: vous pouvez descendre à la gare, ou continuer un arrêt plus loin si votre hôtel est près du théâtre national.

La gare centrale est très grande et moderne…et juste en face se trouve l’opéra d’Oslo. Si Oslo n’est qu’une étape avant de partir vers le nord, et que vous n’avez que très peu de temps entre deux trains, c’est un très bon moyen de patienter et de découvrir un des monuments emblématiques de la ville et sa vue sur le fjord. Comptez quand même un minimum d’une demie-heure pour faire l’aller-retour et le tour du bâtiment.

Pour le reste, nous avons quasiment tout fait à pied: Oslo n’est pas une ville très grande. Je me trompe peut-être d’ordre de grandeur, mais mon impression est que cette ville n’est pas plus grande que Brest pour ce qui est de la superficie. Nous n’avons pris un ticket de métro à la journée que le deuxième jour pour pouvoir aller à l’île de Bygdøy. Le ticket « impulskort #ruter » étant valide 24h, nous avons également pu l’utiliser le lendemain du troisième jour. Attention ça grimpe: la ville est composée de collines…la Valparaiso du nord?

Les températures d’hiver

Pas de scoop, à Oslo au mois de février, il fait froid! Comment s’équiper?

En plus de l’habillement habituel danois, nous avions prévus des sous-couches: t-shirt thermique manches longues et collants sous le pantalon. Je n’avais pas prévu assez de chaussettes…car mes bottines de villes en cuir n’ont pas résisté la neige fondue et les flaques d’eau. J’aurais pu prendre les bottes fourrées que j’utilisais quand je vivais en Slovaquie, mais cela aurait moins facile pour marcher en ville et dans les musées hyper-chauffés. À moins d’opérer la stratégie testée à New-York: avoir une paire de tongs dans le sac pour marcher dans les musées et laisser les bottes dégoulinantes au vestiaire (les agents de nettoyages vont vous adorer). La prochaine fois j’y penserai, car les petits gravillons parsemant les trottoirs qui s’insinuent continuellement dans les bottines…ça aussi c’est saoulant!

Moi jaune

Question look, contrairement à Copenhague où arborer une panoplie complète d’explorateur arctique est un peu ridicule, il est courant de voir des gens en équipement de ski un peu partout, notamment le week-end. Les stations sont au bout des lignes de métro, alors rien de bien étonnant. Vous pouvez faire péter la veste de ski fluo sans problèmes!

Se loger à Oslo

Les tarifs des hostels n’étaient pas très intéressants en comparaison avec les offres d‘AirBnb. Nous avons donc opté pour un hébergement chez l’habitant, dans le quartier de Tøyen (métro Grønland). Un peu à l’écart, tout en étant près du centre et de la gare, ce quartier est très cosmopolite (façon Nørrebro des Copenhaguois). Si c’était à refaire, peut-être que nous essayerions de trouver un logement dans Grünerløkka (l’équivalent de Vesterbro), que nous avons vraiment aimé et où nous avons passé le plus clair de notre temps. Si vous êtes plutôt nature, cherchez des logements du côté de Holmenkollen ou de Bygdøy!

Opéra 1

Premiers pas dans Oslo

Le musée Munch

Le musée Munch (le célèbre peintre du Cri) se trouve dans le quartier de Tøyen, en haut du jardin botanique (mise à jour 2023 : le musée a déménagé juste derrière l’opéra, au bord de l’eau). Après avoir posé nos sacs, nous avons donc commencé par l’exposition Munch-Mapplethorpe. La mise en miroir de ce peintre norvégien et de ce photographe new-yorkais était très audacieuse. Les clichés de l’ancien compagnon de Patti Smith ont vite éclipsé les œuvres de Munch. Vraiment à ne pas manquer! Par contre, la galerie a été victime d’un vol, alors la sécurité c’est façon aéroport et aucune photo n’est permise.

La galerie nationale

Si vous cherchez à contempler le Cri, ce n’est pas au musée Munch que vous devrez aller, mais au Musée national (Nasjonalmuseet). Outre le Cri et autres œuvres de Munch, le musée recèle de vrais trésors de peinture scandinave et européenne. Le bâtiment en lui-même est très beau et les œuvres bien mises en valeur.

La rue principale: Karl Johans gate

C’est l’artère principale d’Oslo, ou Strøget. Bien sûr, celle de Copenhague est plus longue (la rue pour ceux qui suivent), mais je retiens que le choix de la boutique Fjällraven est quand même plus fourni à Oslo.

Sinon, les Finlandais ont Fazer, les Suédois Marabou, et les Norvégiens ont les chocolats Freia. Pour un chocolat chaud à emporter, c’est au bout de la rue, au niveau de la place du théâtre national.

La librairie Eldorado

En continuant notre exploration du centre, attirés par une enseigne très rétro, nous avons pénétré l’univers d’Eldorado. La librairie est gigantesque…ne manquez pas sa section enfants! Pour les amateurs de romans noirs scandinaves, il y a une bonne section en anglais. Une pause très agréable!

— Oslo Jour 2, Les classiques —

Le parc de Vigeland sous la neige

Samedi matin, un paquet de croissants à la main, nous sommes partis en direction du parc de Vigeland. Nous sommes descendus à la station de métro Majorstuen que nous a indiquée une Norvégienne dès la seconde où nous nous sommes postés devant la carte, l’air perdu. C’est quelque chose dont je me souviendrai d’Oslo: la gentillesse! Il suffit d’un froissement de carte et immédiatement un Norvégien surgit devant vous pour vous aider. Magique! En plus, comme ils prononcent bien leurs mots: je comprends TOUT! Ditesdonc les Danois, vous ne pouvez pas vous mettre un peu au Norvégien?!

Avec ces indications claires et détaillées, nous sommes arrivés en un clin d’œil aux portes du parc de Vigeland. De prime abord, c’est assez impressionnant et glauque. Mais lorsque la neige s’est mise à tomber à gros flocons, une couche cotonneuse est venue adoucir le côté gris et massif de ce parc aux 200 sculptures.

De bon matin (avant 10 heures), seul un club de joggeuses anime la grisaille de maillots fluos et de cris d’une coach plus que réveillée. Quelques promeneurs de chiens apprécient la magie du moment.

Pqno Vigeland

Au moment de quitter le parc, plusieurs cars de touristes étaient parqués devant les grilles. Le charme était brisé. Il était grand temps de déguerpir!

Nous avons sauté dans le bus 20, puis changé pour le 30 en direction de Bygdøy, l’île aux musées.

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Bygdøy, l’île aux musées

Le musée des bateaux vikings

Bygdøy est une jolie presqu’île à l’ouest du centre d’Oslo. Elle abrite plusieurs très bons musées. Elle est accessible en bateau-bus d’avril à novembre, et en bus le reste du temps.

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En route, nous avons passé le musée du folklore — skansen, mais ce qui nous intéresse, ce sont les bateaux! Nous commençons donc avec les trois knorr vikings conservés dans une ancienne abbaye. Les lignes des bateaux sont d’une perfection…mais c’est quand même assez époustouflant que ces marins d’exception aient pu traverser l’Atlantique sur des bateaux de ce genre (pas de quille!).

Le musée sera bientôt complètement refait. Il est vrai qu’à part les drakkars en eux-mêmes, les explications sont très minimalistes.

Le musée de l’expédition polaire Fram

Cinq minutes de marche pour passer des drakkars aux bateaux d’expéditions polaires Fram et Gjøa. Le musée est gigantesque et passionnant. Heureusement qu’ils ont une petite cafétéria (façon cabane en bois c’est top), car nous y avons passé plus de temps que prévu. Dès la première seconde, nous voilà propulsés au temps des explorateurs! Une aventure retracée en détails (un peu trop?), cruelle parfois, et hautement touchante. Le plus grand des deux navires — le Fram, est visitable de la cale au pont supérieur. Rien que pour cela la visite vaut le coup…mais n’abusez pas trop de la cloche!

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Explorer les quartiers nord d’Oslo

Après la visite de Bygdøy, nous avons repris le bus 30, qui nous a fait faire un petit tour de l’île avant de repartir dans le centre-ville d’Oslo. Le temps de nous remettre de notre expédition polaire, nous nous sommes un peu laissés porter jusqu’à atteindre Grünerløkka et nous mettre en quête d’un bon dîner.

Nous avons remonté la jolie rue de Damstredet et observé un coucher de soleil à la Munch. L’adresse de notre dîner chez Colin se trouve plus bas dans le chapitre adresses.

— Oslo Jour 3, La promenade —

Aker Brygge

Les quais et les balades en bateau

Nous avions prévu de faire un tour sur Helena, à la découverte des fjords d’Oslo. J’ai commencé à avoir quelques doute en voyant la brume, mais c’est la glace qui a fait annuler l’appareillage. L’écho des navires au matin dans la brume créait une atmosphère étrange, qui a ponctué toute notre visite de la citadelle juste au-dessus du port.

Le centre du prix Nobel

Juste avant de nous diriger vers la citadelle, nous avons fait un crochet par le centre du prix Nobel. Nous n’avons pas fait la visite, car nos têtes étaient encore pleines de nos explorations de la veille. Nous avons préféré tirer profit du calme d’un dimanche matin brumeux. Cela avait l’avantage de masquer l’horrible arrière-plan industriel.

Nobel center Oslo

La mairie

Dans le même périmètre, se dressent les deux tours de la mairie d’Oslo. Super carré. L’intérieur se visite. Attention, vers midi le canon retentit, et c’est assez flippant. La visite est gratuite mais il faut prévoir 10-15 minutes de queue pour la sécurité. L’intérieur orné de mosaïques est magnifique! Ne manquez pas de visiter le vestiaire et les toilettes au sous-sol, dont l’esthétique tout droit sortie d’un film de Wes Anderson vaut un petit détour.

Mairie Oslo

Akershus, la citadelle

Nous n’avions pas vraiment prévu de nous y attarder, mais au final ce fut une belle balade romantique.

Lorsque nous avons terminé notre tour, le voile de brume s’est levé, le soleil s’est mis à rayonner…et les premiers ferries ont déballé leurs hordes de touristes. l’Aker  Brygge est devenu insupportable. Nous nous sommes réfugiés en urgence dans les hauteurs de Grünerløkka…LOIN!

Grünerløkka, quartier alternatif

Déjeuner au Mathallen (description plus bas). Apparemment, nous n’étions pas les seuls à avoir eu cette idée. Le quartier est très animé, et nous nous sommes régalés au marché comme à nous balader et vibrer au rythme des habitants d’Oslo.

Balade au fil du torrent

Après avoir englouti une authentique crêpe bretonne, nous avons remonté la rivière, tels des saumons pleins d’énergie! (Il faut que j’arrête d’écrire mes articles les samedis soirs je crois). Les frimas de l’hiver étaient encore biens visibles, même en ville.

Dernier coucher de soleil à l’opéra

Pour retrouver la gare, nous avons tout bonnement redescendu la rivière. Comme nous avions encore du temps, j’ai proposé d’aller se poser sur le toit de l’opéra pour notre dernier coucher de soleil à Oslo. Magnifique!

— Quelques adresses gourmandes —

Les prix sont assez élevés en Norvège, même pour nous qui vivons au Danemark, notamment dès qu’il y a de l’alcool en jeu. Mais il faut bien se sustenter, alors voici quelques bons plans, dont les adresses s’affichent sur la carte en fin d’article:

► Une pause café à Kaffistova ou la librairie Eldorado.

Les deux adresses ont l’avantage d’être dans le centre, surtout Kaffistova qui est à un pâté de maison du musée national et de Karl Johans gate. Petit coup de cœur pour la librairie Eldorado!

► Un dîner français Chez Colin.Chez colin

En nous baladant du côté de Damstredet et des ses jolies maisons de bois à flanc de roche, nous sommes tombés sur un restaurant français à l’ambiance cosy. Si vous êtes français en vacances en Norvège, cela n’a sûrement pas grand intérêt…d’autant que les prix étaient assez élevés pour la quantité dans l’assiette. Néanmoins, l’atmosphère est très agréable, le service soigné, et complètement hors circuit touristique…pour ceux qui s’intéressent à l’art de vivre norvégien.

► Un burger décadent à Meat Street.

Vous trouverez forcément de quoi vous plaire autour de la place Olaf Ryes. Le restaurant italien avait l’air très bien, mais nous avions plus envie d’un burger: nous avons été servis! Le choix est plutôt large: trois types de pains (j’ai pris un Mc&Cheese), trois types de frites, trois types de sauces piquantes, etc. Bref, je n’ai pas pu finir mon assiette! La déco d’ambiance mexicaine est marrante et aide à faire passer le temps, car le service est long du fait de très nombreuses tables très resserrées (sacs à dos volumineux s’abstenir).

► Un encas bon marché chez NoodlePie.

Toujours autour de la place Olaf Ryes, un bon asiatique généraliste…du sushi à la soupe thaïlandaise! En cas de petite faim ou de mains gelées, l’adresse est très simple; tranquille et efficace. Un très bon plan!

► Une exploration culinaire à Mathallen. Food market

Dans notre quartier coup de cœur, au bord de la rivière, une grande halle abrite des trésors de gastronomie venus des quatre coins de l’Europe. Nous y avons retrouvé Ma Poule, l’enseigne française également présente aux halles de Copenhague Torvhallerne. Nous sommes même tombés sur un crêpier breton de Saint-Malo! Comme à Copenhague, l’endroit est très « hype », donc blindé de monde et les prix sont relativement élevés. Mais c’est quand même un endroit sympa pour une petite pause gastronomique en se baladant le long de la rivière Aker.

► Une bière à The Crow- bryggeri. The crow

L’adresse au corbeau à trois têtes m’a été conseillée par Carolane, une graphiste française qui a roulé sa bosse pendant près de deux ans à Oslo. Merci du conseil: le bar étaient vraiment chouette. Nous y sommes allés un vendredi soir vers 18h, alors autant vous dire que c’était plein à craquer. En demandant gentillement en danois, nous avons quand même trouvé un coin de table en bois massif et un fauteuil en cuir qui m’a littéralement avalée. Il est possible d’y manger sur le pouce grâce à un petit comptoir façon fast-food au fond du deuxième étage. Le bar brasse ses propres bières, et les cuves sont visibles dans le bar aux murs de brique apparente. Sur l’ardoise-menu, nous avons même aperçu des bières de notre micro-brasserie danoise préférée, Amager Bryghus (gage de qualité).

► Sauter dans l’eau face à l’opéra et se réchauffer dans un sauna en forme de tonneau, avant de se régaler au street food de SALT LANGHUSET — SALT – Kultur, musikk og sauna i Oslo sentrum (salted.no)

► Si je devais revenir à Oslo, j’irais…

  • Côté montagne: Holmenkollen et le musée du ski (en hiver c’est assez sympa de se perdre dans les pins enneigées). Pour skier à Oslo, The Telegraph propose un petit guide pratique.
  • Côté mer: Explorer les les fjords environnants, et faire la balade en bateau…plutôt en été. CHECK : en voyageant de Copenhague à Oslo en ferry DFDS. Se réveiller dans le fjord d’Oslo est une expérience incroyablement belle!

► Quelques articles complémentaires pour préparer votre séjour:

Slanettestyle (FR)// Visit Oslo (FR-EN)


Quel est votre meilleur souvenir à Oslo?

8 thoughts on “Oslo au coeur de l’hiver

  1. Super article merci pour les infos. Perso j’ai découvert Oslo par hasard via un système de voyage surprise (fly-box.fr). Nous avons adorer la ville ! Je pense retourner en Norvège.

  2. Nous y avons aussi été en il y a un peu plus d’un mois, lors de notre Interrail scandinave, pour deux jours et avons beaucoup aimé cette ville 🙂

  3. Non non. Je me souviens que notre guide nous a montré celui-ci, et aussi un autre petit garçon, pas très loin, qui avait l’air content.
    Et aussi, maintenant que j’y pense , que j’avais perdu mon pyjama préféré dans un hôtel d’Oslo.
    …et c’est peu près tout!
    Je me demande quels souvenirs mes enfants vont garder de leurs voyages avec nous…peut-être juste l’envie de partir?…

  4. Oui oui, je suis allée à Oslo avec mes parents quand j’avais dix ans!
    Et mon seul souvenir, c’est la statue du petit garçon qui pleure dans le parc…

  5. Heii, jolies photos!

    Tu m’étonnes que tu as pu comprendre le norvégien (surtout celui d’Oslo, ils ont un accent pas facile à reproduire, mais qui découpe bien les mots), ça doit être le pied quand on doit parler danois tous les jours. J’avais tenté l’autre sens en visitant Copenhague et aïe (bonjour la touriste pénible) on me comprenait mais je pigeais rien aux réponses. C’est pas faute de tomber sur des programmes danois à la TV.

    (et sinon, pour la petite précision, Flytoget c’est le nom de la navette-train rapide et chère. Le train NSB n’a pas de nom je crois)

    • Hej Erna 🙂 Merci ^_^ Tu m’as attrapée avant la correction du dimanche matin, celle qui vient après le million d’erreurs du texte écrit un samedi soir 😉 J’avoue avoir été très confuse en arrivant à l’aéroport de Gardermoen, car il n’y avait aucun nom nulle part (pas même la carte d’embarquement) et le Routard (merci à lui) indique que l’aéroport d’arrivée de Norwegian est Rygge. Quant au flygtoget…c’était le nom indiqué au-dessus du quai où nous avons pris le train « normal ». J’ai eu l’impression que tout était fait pour que les touristes prennent le train deux fois plus cher, dans la confusion 😛 Merci d’avoir éclairci la chose!

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