Mis à jour le 20 mars 2024 par JulieB
Trolls, moutons, éoliennes, et bien d’autres choses, croisées en 70km autour de Copenhague.
70 kilomètres de vélo, c’est aussi un demi-million de moucherons pris dans la figure, un bisou à un mouton (enfin lui et mon vélo), trois trolls, trois éoliennes, deux biches (et six carrés de chocolat pour arriver à me ramener à la maison).
Les trolls de Dambo
Aperçus un peu partout sur la toile la semaine dernière, les géants de l’artiste-recycleur Thomas Dambo viennent peupler les espaces verts de la banlieue ouest de Copenhague. Comme il faisait beau temps, je me suis dit que j’allais faire « un petit tour ». Soleil radieux, températures de printemps (enfin!), pas un pet de vent. Les conditions étaient optimales pour passer la journée à pédaler. Et heureusement, car déjà, il m’a fallu parcourir 20 kilomètres pour arriver au premier troll, alors ne vous laissez pas leurrer par cette carte, les distances sont bien plus longues qu’il ne le semble. Je n’ai donc rendu visite qu’à trois des six trolls. J’ai tout bonnement commencé par Louis l’endormi, et j’ai rapidement découvert une magnifique voie pour vélo le long d’une rivière et des anciennes fortifications de la capitale danoise.
Le long des fortifications
La dernière vague de fortification de Copenhague date de la fin du 19ème siècle. À l’ouest de la ville, s’étend un anneau de fortification composé d’un rempart et d’un fossé, avec de nombreux bastions et batteries. J’ai donc pédalé de Glostrup à Vestvolden en suivant ce chemin magnifique, bordé d’arbres et fréquenté par des moutons amicaux.
La plage de Ishøj
Pour atteindre le troisième et dernier troll de la journée, il m’a fallu continuer jusqu’au bord de mer. J’ai pris la direction du musée Arken sur mon GPS, et j’ai continué mon pédalage le long de la digue, rencontrant de jolies cahutes, des canards, des oies, et beaucoup de barbecues! Tout le monde était dehors à célébrer le beau temps.
Les éoliennes de DONG Energy
Pour repartir vers Copenhague, j’ai voulu longer la côte, et je suis tombée presque par hasard sur la route qui passe derrière la grosse centrale de DONG Energy. Je pensais que c’était fermé au public, mais pas du tout. Il n’y avait pas un chat, et une fois que les ennuyeux jet-skis étaient passé (peut-être les mêmes que ceux qui ont causé la mort de deux étudiantes américaines ce même jour, sur le canal de Copenhague…ils se sont fait arrêtés à Brøndby qui est juste à côté. Choquant). Bref, une fois le zonzon des jet-skis passé, je n’entendais plus que le souffle lent et puissant des ailes des éoliennes. Je n’avais jamais été aussi près d’une éolienne! C’est vraiment impressionnant et grisant.
Traverser la réserve naturelle d’Amager Fælled au couchant
Pour revenir sur ma très chère île d’Amager, il fallait traverser le bras de mer. Heureusement, il y a un pont. L’ayant pris plusieurs fois en voiture, je savais qu’il était possible de le prendre aussi à vélo, même si c’est assez flippant de se retrouver le long d’une autoroute. J’ai enfin pu m’arrêter pour prendre des photos, chose impossible en voiture.
Le soleil commençait à tomber, et la température revenait très vite à ses standards hivernaux. Il était temps de rentrer. Je ne savais pas combien de kilomètres j’avais parcouru. Cinquante, je pensais. En gros, juste un peu plus que le week-end dernier où nous avions fait une quarantaine de kilomètres pour aller à Hareskov. En vérifiant mon trajet une fois rentrée, c’est quasiment 70 kilomètres que j’ai pris dans les pattes. Pas étonnant qu’elles commençaient à mollir sur la fin…Mais en faisant une petite pause le long du chemin, j’ai réalisé que je n’étais pas seule: deux biches gambadaient tranquillement dans la clairière.
Retour à la civilisation à Ørestad, ou la modernité des building se heurte à la nature.
La chasse au géants de Thomas Dambo continue
Depuis le grand succès de ses six trolls, l’artiste en à construit d’autres, notamment à Christiana, et un dans la nouvelle zone portuaire de Nordhavn, et un autre dans la réserve naturelle d’Amager.
En 2020, beaucoup de projets internationaux ont été annulés et Thomas Dambo a donc construit une grande quantité de géants de bois partout au Danemark, autour de Roskilde, Aarhus, ou encore Aalborg. Vous pouvez partir à leur recherche à l’aide de la Trollmap!
Voilà pour une autre balade autour de Copenhague! Avezvous trouvé les 6 trolls de Dambo?
Merci pour ce témoignage très vivant. J’avais presque l’impression de pédaler à tes côtés !!
En France, il pleut en continu, alors j’apprécie ce soleil :-))
J’aimerais visiter Copenhague,mais le coût de la vie me retient. Donc je voyage grâce à toi.
Félicitations pour les 70 km, ce fut une très jolie promenade !!
Nadine.
Merci Nadine 🙂 Le soleil reviendra! Tout comme la pluie ne tardera pas à nous inonder de nouveau…Le coût de la vie est élevé, mais en faisant attention, c’est possible d’y voyager (j’y suis venue la première fois quand j’étais étudiante). Bon début de semaine /J